Elle recueille des fragments puis y incorpore des images de sa création. Images mentales, images composites, images manquantes.

Ainsi nous est donné de voir ce que peut être l’étendue des relations qui lie, par exemple, un paysage à sa description. Notre regard circule et devient partie prenante. Car c’est à nous d’aller et venir, d’étudier, de remonter le fil, pris que nous sommes entre des objets de discours et leurs études formelles.

Mais Léa Mayer fait aussi tenir ensemble ce qui, rassemblé, s’apparente à de l’imaginaire. Des observations, des listes, des histoires posent la question d’un entre-deux où texte devient image et image devient jeu. Alors tout comme les règles échafaudent les actions, on se plaît à confondre des cale-portes avec des sculptures, à recomposer une histoire écrite en rébus et à revenir sur toute une vie en scrutant des étoiles dessinées sur les murs d’une cafétéria.